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9 juin, – St Éphrem, diacre et docteur de l’Église. Il naquit vers 300 à Nisibe (Turquie actuelle) – Edesse en Syrie en 373.
St Éphrem, diacre et docteur de l’Église. Il naquit vers 300 à Nisibe (Turquie actuelle) – Edesse en Syrie en 373.
– Le diacre Éphrem était chargé de l’école théologique de Nisibe lorsque surgirent les Perses (363) et il dut se réfugier avec ses élèves à Édesse où il mourut (373). C’est de sa flamme intérieure que jaillissait ce lyrisme qui a fait de lui “la harpe du Saint-Esprit”.
Saint Éphrem naquit à Nisibe en Mésopotamie, vers 300 ; saint Marcellin étant pape, Dioclétien et Maximien empereurs, dans une famille de pauvres laboureurs qui avaient subi la persécution sous Dioclétien. Après avoir reçu le baptême, vers sa dix-huitième année, il se retira dans la solitude, afin de s’y livrer tout entier aux plus rudes exercices de la pénitence. Son père, prêtre des idoles, l’expulsa de chez lui. Il mena alors dans le désert une vie érémitique.
Notre Saint ne tarda point à devenir aussi célèbre par sa piété que par ses talents, et l’on voulut le tirer de son ermitage pour lui conférer la dignité épiscopale ; il s’y refusa avec une invincible persévérance, ne se croyant même pas digne du Sacerdoce.
Puis il se forma et grandit à côté de Jacques, Évêque de Nisibe (303-338), et il fonda avec lui l’école de théologie de sa ville.
Sur les instances de saint Basile, qu’il était venu voir à Césarée, il consentit à recevoir de ses mains l’Ordre du Diaconat. Dès lors il se livra à la prédication, genre auquel le destinait une éloquence vive, douce, pénétrante, et qui allait droit au cœur. Il n’avait point fréquenté les écoles publiques, mais son ignorance des lettres profanes était suppléée par une sagesse consommée et par une connaissance approfondie des Livres saints.
Il ne parlait que le syriaque ; ses nombreux ouvrages, dont la moindre partie traduite en grec, est venue jusqu’à nous, comprenaient des commentaires sur l’Écriture, des homélies, des traités de controverse et de piété, des hymnes funèbres, où son âme, frappée des terreurs de l’autre vie et du néant des choses humaines, rencontre des accents d’un profond pathétique. Rien ne marque mieux l’estime qu’on faisait de ses écrits que l’usage où l’on était dans quelques églises de les lire au peuple assemblé.
Il fut le représentant le plus important du christianisme de langue syriaque et réussit à concilier d’une manière unique la vocation du théologien et celle du poète. Ordonné diacre, il vécut intensément la vie de la communauté chrétienne locale jusqu’en 363, année où la ville de Nisibe tomba entre les mains des Persans. Éphrem immigra alors à Édesse en Syrie, où il poursuivit son activité de prédicateur.
On ne sait pas avec certitude s’il était moine, mais il est cependant certain qu’il est resté diacre pendant toute sa vie et qu’il a embrassé l’état de virginité et de pauvreté.
Il mourut à Edesse en Syrie en l’an 373, victime de la contagion de la peste qu’il avait contractée en soignant les malades, saint Damase Ier étant pape et Théodose Ierle Grand empereur.
Image : on le représente en diacre, avec un livre ; au ciel brille une colonne de feu.,
Benoît XV le déclara Docteur de l’Église universelle.
Epilogue
Ce fut un écrivain d’une grande fécondité, la « Bouche d’or » de l’Église syrienne, et un poète très apprécié. Les Églises orientales ont admis ses poésies spirituelles dans leur liturgie. Les Syriens l’appellent : « la harpe « ou la cithare » du Saint-Esprit ».
Pour réfuter les nombreuses erreurs qui se répandaient alors par les prières et les cantiques des hérétiques, il composa des poésies et des hymnes chrétiennes où il chanta les mystères de la vie du Christ, de la bienheureuse Vierge et des Saints.— Un merveilleux nom ! Dans ses hymnes, Éphrem a quelques beaux vers à ce sujet :
« Le son de la trompette appelle les harpes muettes (les âmes) :
Éveillez-vous, faites entendre vos chants de louanges et de bénédiction devant l’Époux !
Ce sera un bruit de voix quand les tombes s’ouvriront.
L’un après l’autre, ils saisiront leur harpe
et entonneront des chants d’allégresse :
Gloire à celui qui abaisse,
gloire à celui qui relève.
Puisse aussi ma cithare,
au moment de sa résurrection,
louer le Seigneur ! »
Or chaque chrétien est une harpe divine ; mais les saints le sont d’une manière toute particulière ; ils se font entendre dans l’Église par leur exemple et leurs leçons. Le jour de leur fête, ces harpes redeviennent vivantes ; L’Esprit de Dieu les anime de son souffle ; le doigt de Dieu les touche dans les textes et les mélodies de la sainte liturgie. « Il est bon de célébrer le Seigneur, de chanter… sur la harpe à dix cordes ». Le saint nous accompagne de sa harpe céleste, et les cordes de cette harpe font écho à nos prières et à nos chants.
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