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22 octobre – Saint Mellon, de Cardiff, 1er évêque de Rouen, 22 octobre 311.
Saint Mellon, de Cardiff, 1er évêque de Rouen, 22 octobre 311.
Ayant fait un voyage à Rome, il y fut converti et baptisé par le Pape saint Étienne, ce souverain pontife l’envoya prêcher la Foi dans les Gaules vers l’an 257 et le plaça sur le siège de la ville de Rouen en 260 : cinquante ans d’épiscopat ! On lui attribue la fondation de la cathédrale, et celle de plusieurs autres églises. Ses travaux et ses miracles gagnèrent à Jésus-Christ un grand nombre d’âmes.
Il mourut en paix au commencement du quatrième siècle, puisque Avicien, son successeur immédiat, assista au concile d’Arles qui se tint en 314. Il fut enterré dans l’église de Saint-Gervais, hors des murs de la ville de Rouen. La crainte des Normands fit transporter ses reliques à Pontoise en 880…
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Saint Mellon vint au monde à Cardiff, dans la Grande-Bretagne. Il donna dès sa jeunesse de si belles marques de son adresse et de son courage, qu’il s’acquit aisément les bonnes grâces de son prince et de tous les grands du royaume. Lorsqu’il fut question d’envoyer de jeunes seigneurs pour présenter le tribut à l’empereur, il fut choisi, pour une mission si importante. Etant à Rome, où il ne pensait qu’à augmenter sa fortune, il y trouva des chrétiens qui le menèrent à saint Etienne, pape, en un temps où il faisait une exhortation aux fidèles. Il n’y alla que par curiosité, parce qu’il était encore idolâtre ; mais la grâce de Jésus Christ opéra si fortement dans son cœur à mesure que les paroles du pontife entraient dans ses oreilles, que, dès que l’exhortation fut finie, il demanda le saint baptême.
Il fut donc fait catéchumène, et, peu de temps après, il reçut le sacrement de la régénération spirituelle. Ensuite, comme il donna d’illustres témoignages de sa foi et de son zèle pour la religion chrétienne, saint Etienne le promut au sacerdoce.
Enfin, Dieu le choisit lui-même d’une manière extraordinaire et miraculeuse pour évêque de Rouen. Un jour qu’il célébrait les divins mystères, un ange lui apparut au côté droit de l’autel, et, lui présentant un bâton pastoral, il lui déclara que Dieu le destinait pour porter l’Evangile dans la ville de Rouen. Le Pape vit lui-même cet esprit céleste, et, ne pouvant douter du choix que la divine Sagesse faisait de son prêtre, il l’ordonna évêque et renvoya en mission dans la Neustrie, [Normandie depuis la traité de Saint Clair sur Epte, entre le viking Rollon et le roi de France].
Son voyage fut signalé par plusieurs miracles. En passant par Auxerre, il rencontra un pauvre charpentier, nommé Lupille, qui s’était fendu le pied d’un coup de hache ; il en eut pitié, et le touchant seulement de son bâton pastoral, il lui rendit une parfaite santé. Ce miracle fut cause de la conversion de cet artisan et de plusieurs autres personnes qui en furent témoins. On lui présenta ensuite des aveugles et des paralytiques qu’il guérit par ses prières et par l’invocation du nom de Jésus Christ; et quelques-uns de ceux qu’il favorisa de cette grâce embrassèrent le christianisme avec tant de courage, qu’ils scellèrent de leur sang la foi qu’ils avaient dans le cœur.
Lorsque notre Saint fut près de Rouen, le démon tâcha, par de grandes menaces, de l’empêcher d’y entrer ; mais il se moqua de sa fureur, et, l’ayant chassé par le signe tout puissant de la croix, il se rendit dans cette ville, dont le Fils de Dieu et son vicaire l’avaient établi le prince et le pasteur. Il y délivra d’abord un possédé, nommé Théodore, fils de Basin, l’un des plus nobles du pays, que ni les cordes ni les chaînes ne pouvaient retenir; il rétablit en santé plusieurs malades, et, comme il prêchait devant une foule, extraordinaire de monde, un jeune homme nommé Précordius, qui était monté sur un toit pour l’entendre plus commodément, en étant tombé par malheur, et s’étant tué par cette chute, il lui rendit aussitôt la vie. Ce prodige servit à la conversion de plusieurs milliers de personnes, et le ressuscité même, qui reçut le baptême et fut ensuite ordonné prêtre, devint un grand prédicateur de l’Evangile et avança beaucoup le royaume de Jésus Christ par la force de sa parole et par la sainteté de ses exemples. Notre Saint choisit, depuis, le lieu où il avait fait ce miracle pour bâtir une église en l’honneur de la très sainte Trinité et de la sainte Vierge, et l’on croit que c’est celle qui, après plusieurs augmentations et embellissements, est devenue la cathédrale.
De là, il passa à un faubourg où l’idole Roth, qui a donné le nom de Rotitomagus à cette ville, rendait de faux oracles et était adorée du peuple, avec celles de Diane et de Vénus. Il y trouva un sacrificateur, nommé Sélidion, qui, par une superstition abominable, lui offrait de l’encens et des victimes. « Pourquoi », lui dit-il, « abuses-tu ainsi le monde ? Ne sais-tu pas que cette idole n’est pas le vrai Dieu, créateur du ciel et de la terre ; Celui dont la puissance nous a formés, dont la sagesse nous gouverne et dont la bonté nous prépare une vie bienheureuse et immortelle si nous sommes fidèles a son service ? » Ensuite, pour convaincre tous les assistants de l’impiété de leur culte, il commanda au démon de sortir de la statue sous la figure qui lui était propre. Ce commandement saisit d’horreur ce malheureux esprit : il jeta de grands cris par la bouche de l’idole, et, néanmoins, étant forcé d’obéir, il en sortit ensuite sous la forme d’un vilain singe et se mit en cet état sur l’autel. Alors Mellon, adressant encore la parole à ce prêtre, lui dit: « Regarde, malheureux, regarde ton Dieu ; vois combien il a bonne mine pour mériter des sacrifices et pour être appelé une divinité ! » Ce reproche le couvrit de honte, et, à l’heure même, sortant du temple, il alla se pendre et finir ainsi sa vie sacrilège. Cependant, le Saint commanda au démon de renverser lui-même ses autels et de se précipiter dans les enfers: ce qu’il fit avec de grands hurlements. Un événement si miraculeux convertit presque tout le peuple; et il y eut peu des assistants qui ne demandassent le baptême.
Enfin, après avoir administré près de cinquante ans sa charge pastorale, voulant se disposer à la mort, il se retira à un village fort solitaire nommé Héricourt, à neuf lieues de la ville, pour ne plus s’occuper que de la contemplation des biens éternels. Au bout de quelque temps, il reçut par la bouche d’un ange l’heureuse nouvelle que son départ était proche ; et, étant tombé malade, après avoir exhorté et consolé son clergé et son peuple, qui venaient souvent le visiter, il rendit son esprit à Dieu, pour être couronné de sa gloire, le 22 octobre 311 ; il était déjà octogénaire.
L’abbaye bénédictine Saint-Mellon serait issue d’une abbaye fondée vers 780 par un comte du Vexin près de sa résidence. Un siècle plus tard, lors des invasions vikings, le transfert depuis Rouen des reliques de saint Mellon, premier évêque de la capitale normande, expliquerait la dédicace du monastère.
Son corps fut inhumé au lieu où est à présent l’église Saint-Gervais ; et l’on voit encore son mausolée, avec un autel ; mais, en 880, la crainte des Vikings le fit transporter à Pontoise, où, l’an 1296, on a bâti une église collégiale en son honneur, et ses saints ossements furent alors levés de terre et mis dans une châsse précieuse par Guillaume de Flavacourt, archevêque de Rouen, et Hugues, évêque de Bethléem. Ils y ont été conservés précieusement jusqu’à la première Révolution. A cette triste époque, les reliques ont été dépouillées de leur reliquaire et déposées secrètement dans le grenier d’un curé assermenté. Quand la Terreur a recommencé, le pauvre curé a eu peur que la présence de ces reliques, si on venait à les découvrir, ne devint un texte d’accusation capitale contre lui ; il chargea son bedeau d’aller les enterrer dans un coin du cimetière de la paroisse Saint-Maclou. Après la tempête, le même curé reprit l’administration de la seule église qui fut restée debout, celle de Saint-Maclou. Quant aux reliques, elles ont été perdues sans retour. Le cimetière qui les avait reçues a été transféré en dehors de la ville ; tous les corps, après un certain temps, ont été exhumés et probablement ces saintes reliques auront été confondues avec eux. On a perdu, de cette manière, le corps de saint Mellon, celui de saint Gauthier, abbé d’un couvent de Pontoise, et des parties notables du corps de saint Maclou. L’église de Saint-Maclou ne possède plus que des fragments peu importants de tous ces précieux dépôts.
Sur le bord du grand chemin qui conduit d’Yvetot à Cany, entre Gréaume et l’église, on voit une fontaine célèbre dans le pays sous le nom de Fontaine de Saint Mellon. Elle est placée à l’ombre de haut peupliers et cachée sous une voûte de maçonnerie ornée de bas reliefs très mutilés. Ces sculptures, déjà usées en 1780, représentaient quelques-unes des actions mémorables de la vie du saint évêque. C’est à cette source mystérieuse et vénérable, encore appelée le Petit-Saint-Mellon, que le Saint a baptisé lors de l’évangélisation de la vallée de la Durdent, suivant la tradition.
Cette source vénérée attirait chaque jour à Héricourt de nombreux pèlerins ; mais c’est surtout à la Pentecôte, fête baptismale, que l’on venait y plonger les enfants malades. Là, tout est plein du souvenir de saint Mellon, et quelques-uns donnent le nom de jardin de ce Saint à la colline du Pyval, au pied de laquelle coule la fontaine et dont le terrassement aplati affecte la forme d’un amphithéâtre.
L’église de Saint-Denis ou Saint-Mellon d’Héricourt possède des reliques de saint Mellon. Sa chasse est descendue solennellement les lundis de la Pentecôte, et portée processionnellement à la fontaine.
Nous avons réalisé cette biographie essentiellement grâce à la Vies des saints : Les Petits Bollandistes, tome 12
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Eclairez Seigneur les ténèbres de notre âme,
vous qui, par la prédication de saint Mellon,
avez conduit un peuple incrédule à la lumière de l’évangile.
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