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Mercosur, intempéries, élections professionnelles… pourquoi la colère agricole reprend

Le monde paysan annonce une nouvelle mobilisation le 18 novembre. Les intempéries, la dissolution et les élections aux chambres d’agriculture ont rallumé les braises.

Sur son tracteur, Stéphane Lorget plante le blé d’hiver. Ou le replante, plutôt. Comme tout agriculteur céréalier, il en avait déjà semé début octobre. Mais cette année, la météo lui a fait revoir ses plans : quelques jours après ses semailles, la tempête Kirk s’abat sur son exploitation à Latilly, dans l’Aisne. Le Wadon, un des nombreux cours d’eau en crue du département, inonde ses champs. Betteraves, colza, blé, tournesol… tout baigne dans l’eau. « L’épisode n’a duré que vingt-quatre heures, mais je me retrouve avec une perte de 100 000 euros », décrit-il. Stéphane n’est pas un cas isolé. Avec les pluies qui tombent sur le pays depuis des mois, la production céréalière devrait baisser de 20 % cette année.

« C’est la pire année agricole depuis quarante ans », abonde Paul Mougenot, agriculteur et conseiller départemental dans l’Aisne. Une atmosphère de cataclysme à laquelle s’ajoute le vide politique laissé par la dissolution de l’Assemblée nationale, cet été, et l’abandon des mesures censées simplifier la vie des agriculteurs. Depuis un an, les normes jugées écrasantes et les contrôles intempestifs demeurent, et peu de décrets sont parus. Le retour des discussions sur le Mercosur, l’accord commercial entre l’Union européenne et certains pays sud-américains, rejeté par l’ensemble des syndicats, est la goutte d’eau qui fait déborder le vase. Excédés, la FNSEA et les Jeunes Agriculteurs (JA), les deux premières organisations en France, ont lancé un appel à mobilisation à compter du 18 novembre.

Le mouvement contestataire à venir se voit comme la poursuite de la jacquerie qui a enflammé la France en début d’année 2024. Une série de manifestations et de blocages routiers avaient immobilisé l’Hexagone, conduisant le Premier ministre, Gabriel Attal, à se déplacer en personne. « On a obtenu des mesures au niveau du prix du gazole non routier ainsi qu’un soutien pour endiguer la MHE (maladie hémorragique épizootique) », rappelle Jérôme Bayle, agriculteur en Haute-Garonne et figure emblématique du mouvement.

Des projets stoppés net

Insuffisant, au vu des contestations qui éclatent déjà dans le pays depuis quelque temps. À Montauban (Tarn-et-Garonne), 70 agriculteurs ont mené une action symbolique devant la préfecture en y déposant 250 panneaux d’entrée de communes du département. À Auch (Gers), de la laine de mouton et des bottes de foin ont été larguées devant plusieurs bâtiments de l’État. À Toulouse (Haute-Garonne), Julien Bourrounet, céréalier et secrétaire adjoint des JA en Occitanie, se prépare pour faire avancer les projets abandonnés.

Un, en particulier, suscite des frustrations : le report à 2025 de la loi d’orientation et d’avenir agricoles, originellement prévue cet été. « Ce gros chantier visait une meilleure installation des jeunes agriculteurs en France, explique Julien. Il était essentiel pour le renouvellement des générations dans l’agriculture. Nous avions travaillé sur des mesures de simplification importantes et tout a été stoppé net. » Le gouvernement, sentant le feu reprendre, s’est empressé de réagir. « L’examen commencera en décembre, dès que le Sénat m’aura donné un créneau », a indiqué la ministre de l’Agriculture Annie Genevard.

Un appel des syndicats

Qu’importe, les syndicats annoncent le maintien de leurs mots d’ordre. Le moment, qui n’est pas anodin, correspond aussi au lancement de la campagne pour les élections aux chambres d’agriculture, qui se tiendront le 31 janvier 2025. Ce scrutin, qui intervient tous les six ans, désigne à la fois le syndicat majoritaire et celui qui va diriger les chambres, véritable bras armé de la politique agricole en France. « L’appel à la mobilisation n’est pas le même qu’en janvier. Le premier est parti du terrain, celui-là des syndicats », rappelle l’agroéconomiste Jean-Marie Séronie.

Car si la FNSEA, historiquement l’interlocuteur privilégié des gouvernements, était jusque-là majoritaire, elle se voit de plus en plus concurrencée par la Coordination rurale, syndicat jugé proche du Rassemblement national et réputé pour ses actions coups de poing. « Le monde agricole ressemble à la France, divisée en trois blocs », soupire Laurence Marandola, de la Confédération paysanne, classée à gauche.

L’enjeu est de taille : si les élections aux chambres d’agriculture permettent de mesurer la représentativité des syndicats, elles débloquent aussi les sources de financement, selon le modèle d’agriculture défendu par le mouvement arrivé en tête dans le département. Aux dernières élections, la liste FNSEA-JA avait récolté 55 % des votes sur 46 % de participation. Et obtenu la direction de 97 chambres sur les 102 que compte la France. Dès le 15 novembre, chaque syndicat compte bien montrer à sa base, ainsi qu’aux nombreux agriculteurs abstentionnistes, qu’il sait obtenir gain de cause.

20 % de pertes de la production céréalière sont attendues en France cette année, en raison des aléas climatiques.


Pèlerin

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Messes du 18 au 24 novembre 2024

Semaine 46

Lundi 18 novembre – Dédicace des basiliques de S. Pierre et de S. Paul, apôtres

  • Messe à l’église de La Madeleine à 18:30

Mardi 19 novembre – de la férie

  • Centre Bethléem de 16:30 à 18:30 – Patronage 
  • Messe à l’église de La Madeleine à 18:30

Mercredi 20 novembre – de la férie

  • Centre Bethléem et Presbytère de Rugles de 10:00 à 11:00 – Catéchisme
  • Centre Bethléem de 14:30 à 16:30 – Réunion catéchistes
  • Messe à l’église de Mandres à 18:00

Jeudi 21 novembre – Présentation de la Bienheureuse Vierge Marie

  • Messe à l’église des Juignettes à 18:00

Vendredi 22 novembre – Ste Cécile, vierge et martyre

  • Eglise Notre-Dame de Chaise-Dieu du Theil de 17:00 à 18:00 – Prière silencieuse
  • Eglise de la Madeleine à 17:30 – Adoration
  • Messe à l’église de La Madeleine à 18:30
  • Centre Bethléem de 18:30 à 19:30 – Aumônerie, 5ème et 4ème
  • Eglise Notre-Dame à 9:15 – Laudes
  • Messe à l’église Notre-Dame à 9:30
  • Presbytère de Rugles de 11:00 à 12:00 – Formation liturgique
  • Messe anticipée à l’église de Francheville à 18:00
  • Messe à l’église de St Germain de Rugles à 9:15
  • Eglise de la Madeleine à 10:00 – Chapelet de la confrérie
  • Messe à l’église de La Madeleine à 11:00

Messes du 11 au 17 novembre 2024

Semaine 45

Lundi 11 novembre – S. Martin de Tours, évêque

  • Messe à l’église de Francheville à 9:00 – Anciens combattants
  • Messe à l’église de St Germain de Rugles à 10:30 – Anciens combattants

Mardi 12 novembre – S. Josaphat, évêque et martyr

  • Centre Bethléem de 16:30 à 18:30 – Patronage 
  • Messe à l’église de La Madeleine à 18:30

Mercredi 13 novembre – de la férie

  • Centre Bethléem et Presbytère de Rugles de 10:00 à 11:00 – Catéchisme
  • Messe à l’église de Bourth à 18:00
  • Centre Bethléem à 19:30 – Diner des visiteurs de malade

Jeudi 14 novembre – de la férie

  • Eglise de la Madeleine à 15:00 – Chapelet de Montligeon
  • Messe à l’église des Bottereaux à 18:00
  • Centre Bethléem à 20:00 – Réunion EAP

Vendredi 15 novembre – S. Albert le Grand, évêque, docteur de l’Église

  • Messe à la maison de retraite Korian La Risle à 15:00
  • Eglise de la Madeleine à 16:30 – Chapelet de la confrérie
  • Eglise de la Madeleine à 17:30 –Adoration
  • Messe à l’église de La Madeleine à 18:30
  • Centre Bethléem de 20:00 à 21:00 – Aumônerie pizza
  • Eglise Notre-Dame à 9:15 – Laudes
  • Messe à l’église Notre-Dame à 9:30
  • Centre Bethléem de 10:00 à 11:00 – Rassemblement aumônerie
  • Messe à l’église de St Antonin de Sommaire à 18:00
  • Messe à l’église de St Germain de Rugles à 9:15
  • Centre Bethléem de 9:30 à 10:30 – Préparation 1ère communion
  • Messe à l’église de La Madeleine à 11:00 – Enfants du catéchisme