Saints Maxime, Tiburce et Valérien, deux valeureux Romains, droits dans leur conscience et dans leurs convictions, sont arrêtés et conduits au lieu d’exécution par Maxime, secrétaire du préfet.
Emu par leur jeunesse et leur force de conviction, ce dernier demande à être instruit. Les deux frères lui suggèrent de convaincre les bourreaux et de les emmener dans sa maison et de remettre l’exécution au lendemain. Ainsi fut fait. Après une longue nuit d’instruction, Maxime est baptisé. Au moment de la décapitation de Tiburce et Valérien, Maxime vit de nombreux anges venir chercher leurs âmes. Quand il en parla autour de lui, plusieurs le crurent et se convertirent également.
L’affaire ébruitée vaudra à Maxime son arrestation et sa condamnation à être battu avec des fouets plombés jusqu’à ce que mort s’en suive. Cécile, sa jeune épouse, vint pour l’enterrer auprès de Tiburce et Valérien dans un sarcophage sur lequel elle fit sculpter un phénix pour rappeler sa foi en la résurrection «sur la voie Appienne, dans le cimetière de Prétextat». Les biens de nos martyrs sont confisqués et Cécile est arrêtée quelques jours après et par trois fois transpercée.
Pensée spirituelle de sainte Cécile à Tiburce et Valérien :
«S’il n’y avait qu’une seule vie, nous aurions raison de craindre de la perdre, mais il y en a une autre qui est meilleure et que nous gagnerons en perdant celle-ci.»
Courte prière d’Urbain au moment du baptême de Valérien :
« Seigneur Jésus-Christ, c’est toi qui sèmes de chastes désirs en nous, reçois les fruits de cette semence. »
La veille de sa mort, saint Maxime fut visité par son Ange gardien qui lui dit très affectueusement : « Me voici ; c’est moi qui vous conduis par la main jusqu’à présent ; ne craignez rien, je suis près de vous pour vous assister au moment de la consommation du sacrifice de votre vie. Demain, je vous conduirai au ciel. Saint Michel viendra à votre rencontre, entouré d’une légion d’Anges chantant les hymnes de la victoire. Ils accueilleront avec bonheur votre âme et l’introduiront dans la paix du Seigneur et dans la société des bienheureux. »
Ephéméride 14 avril :
En 1895, par la lettre apostolique « Ad Anglos », Sa Sainteté Léon XIII appelle à l’unité avec tous les anglicans séparés de Rome depuis 1531. A cette date, le roi Henri VIII se déclare « chef suprême de l’Eglise et du clergé d’Angleterre » et rompt toute relation diplomatique avec Rome.
En 1896, Léon XIII déclare les ordinations anglicanes « absolument vaines et entièrement nulles ». Les évêques anglicans répondent en affirmant que l’écrit du pape repose sur une « mauvaise information ou une ignorance obstinée ».